La ville de Paris souhaite faire des JO 2024 un événement écologique et responsable. A travers de nombreuses initiatives telles qu’une énergie 100% renouvelable, un fort taux de recyclage ou la réutilisation des déchets. L’objectif est ainsi d’organiser les Jeux les « plus durables de l’Histoire ».
Quels objectifs pour cet événement ?
L’objectif pour la ville de Paris est de profiter de la dynamique des Jeux Olympiques pour mettre en avant la transition écologique. Le Comité d’organisation des Jeux Olympiques (Paris 2024) et la société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) ont présenté au ministère de l’économie leurs ambitions écologiques il y a quelques mois. Pour ces Jeux Olympiques, la France souhaite mettre en avant son engagement écologique et sa capacité à innover.
Pour ces deux organismes, l’objectif principal de ces jeux olympiques est la neutralité carbone. Goergina Grenon, directrice de l’excellence environnementale pour les JO de Paris 2024, indique « On va construire beaucoup moins que d’autres JO, 95 % des sites sont existants ou seront temporaires, et les émissions de carbone seront de 50 % inférieures aux précédents Jeux ». Afin d’arriver à une neutralité carbone, les émissions seront compensées, cela grâce à la mise en place d’un budget carbone.
En effet, la neutralité carbone est aux premiers abords, très difficile à atteindre… Rien que les déplacements des sportifs en avion produisent de fortes émissions de CO2. Mais les JO 2024 de Paris ne veulent pas émettre plus de CO2 qu’ils ne seraient capables d’en compenser. La ville de Paris part avec un atout de taille. Celui d’avoir peu de nouvelles infrastructures à construire « Certaines éditions construisaient jusqu’à dix nouveaux équipements sportifs quand les Jeux de Paris 2024 en nécessiteront qu’un seul : le centre aquatique ».
Des solutions innovantes à définir pour Paris 2024
Paris 2024 devra s’équiper de groupes électrogènes fonctionnant aux énergies renouvelables afin de répondre aux besoins environnementaux. Les premiers appels à projet ont été lancés, portant sur la production d’énergie hors sol. Les entreprises ont jusqu’au 15 novembre afin de présenter leur solution. Lors des JO de Londres en 2012 près de 4 millions de litre de gazole ont été consommés par les groupes électrogènes de l’événement. C’est pourquoi il est absolument indispensable de penser des solutions alternatives en proposant des groupes électrogènes « propres ».
L’une des questions centrales de cette édition des Jeux Olympiques est la construction des infrastructures liées aux JO. Bien que les équipements sportifs soient déjà existants en France pour accueillir l’événement, il est nécessaire de penser le village olympique. Parmi les thématiques de développement durable abordées, l’une concerne les matériaux de construction qui seront utilisés pour bâtir le village olympique. Les concepteurs de la « stratégie durabilité » promettent ainsi que « 100 % des matériaux produits pour les équipements et mobiliers temporaires seront réutilisés après les Jeux » et ce « pour 50 % au moins en France ».
La mobilité durable est également l’une des solutions envisagées pour l’édition 2024 des JO. Le site ne devrait être accessible que par la marche à pied, le vélo ou les transports en commun.
Enfin l’un des principaux objectifs est d’atteindre un taux de recyclage / réutilisation de l’ordre de 80% pour tous types de matériaux. Pour les déchets de chantier, un taux de 95% de recyclage a été annoncé.
Le défi ainsi annoncé de Paris 2024 est de faire de ces 15 jours de compétition un exemple à suivre pour les prochaines années de la transition écologique des métropoles. Paris veut apparaître comme la pionnière du domaine.
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