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Dans le monde c’est 1.3 milliard de tonnes de nourritures qui sont jetées ou perdues chaque année, ce qui correspond à environ 1/3 des aliments produits sur la planète. Face à ce constat plusieurs entreprises se sont donnés comme défi de réduire ce gaspillage. Avec ce que l’Europe jette à elle seule chaque année il serait possible de nourrir 1 milliard de personnes en plus… soit la totalité des personnes souffrant de malnutrition dans le monde.
Le gaspillage alimentaire en France
En France la quantité annuelle de déchets alimentaire s’élève à 2.3 millions de tonnes dans la distribution, 1.6 millions de tonnes dans la restauration et 5.2 millions de tonnes dans les foyers (soit une moyenne de 79 kilos par personne et par an).
Mais qu’est ce qu’on entend au juste par gaspillage ? Le gaspillage alimentaire c’est toute la nourriture destinée à la consommation humaine qui à une étape de la chaîne alimentaire est perdue, jetée ou dégradée. Tel que les céréales laissées au champ après la récolte ou les invendus des supermarchés. Ainsi, bien que le consommateur soit souvent le premier à être pointé du doigt la question concerne finalement toute la filière agroalimentaire. Le gaspillage alimentaire en France concerne donc l’ensemble des secteurs d’activité, du producteur au consommateur et ce pour différentes raisons. Notamment la surproduction et la mauvaise gestion des stocks.
Pour faire face au gaspillage alimentaire plusieurs start-up se sont lancés le défi de lutter contre cette problématique.
Too Good To Go
Cette application s’appuie sur un principe assez simple, mais totalement novateur dans le paysage digital et environnemental français. Il s’agit d’une plateforme de mise en relation entre partenaires et clients de l’application, dont l’objectif principal est la lutte contre le gaspillage alimentaire. La start-up propose à des commerces ou des restaurants un partenariat avec eux ; soit en allant les démarcher, soit du fait du volontarisme de ces potentiels partenaires. Ainsi, ils mettent en vente sur l’application les produits invendus de la journée, et les vendent quotidiennement à un prix nettement inférieur au prix initial.
Cela permet alors d’un côté de réduire les quantités jetées à la poubelle par les commerçants et restaurateurs, car ils peuvent moduler leurs propositions d’invendus en fonction de la quantité quotidienne, tout en en retirant une valeur marchande. De l’autre côté, les consommateurs participent à cette logique anti-gaspillage, tout en bénéficiant de prix très raisonnables, pouvant être un argument de poids. Et enfin l’application elle, récupère une part (en général 1 euro) sur chaque panier vendu. Selon le site internet, cette logique « donnant /donnant » permet de sauver quotidiennement 7 tonnes de nourriture.
Phénix
Phénix aide les professionnels à réduire le gaspillage en revalorisant les surplus alimentaires et non-alimentaires destinés à la destruction. Entreprise française de service de l’économie sociale et solidaire créée en 2014, Phénix est présente dans 21 villes en France, où elle récupère les différents types d’invendus (alimentaires, produits hygiéniques, fournitures scolaires…) auprès de la grande distribution, d’industriels, ou événements. Les produits ainsi collectés sont distribués gratuitement à des associations et épiceries sociales !
Jette pas partage
Jette par partage met en relation particuliers et professionnels dans l’objectif d’organiser le don et la collecte de produits alimentaires et d’hygiène. Comment ça marche ? Rendez-vous sur la plateforme de l’entreprise pour proposer ou rechercher des produits, validez votre rendez vous et donnez et récupérez vos produits.
Ainsi la Foodtech se caractérise peu à peu par la naissance d’application et de plateformes numériques dédiées à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Dans de nombreux cas leur objectif est de sensibiliser le consommateur et de modifier les comportements.
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