Située à 20 km au nord de Rennes, Langouët (ille-et-vilaine) est une commune rurale de 600 habitants qui met en marche sa transition écologique.
Logements basse consommation, café participatif, cantines bio et écolo …
Les initiatives sont nombreuses dans ce village breton afin de mener à bien leur transition écologique. Grâce à l’implication de tous les habitants de la ville, Langouët attire l’attention du monde entier !
Langouët : village unique au monde
300 demandes d’installation par an !
L’objectif de cette ville bretonne ? Devenir complètement autonome sur le plan écologique et être indépendant sur le plan alimentaire. A Langouët l’écologie est devenue un mode de vie. Dans cette ville de 600 habitants, le maire reçoit désormais 300 demandes d’installation chaque année.
En effet, l’état d’esprit qui règne dans la ville est résolument tourné vers le respect de la planète et de tous ses habitants. Que cela soient les habitats écologiques, l’alimentation bio ou encore la chasse aux déchets, la préservation de l’environnement est au cœur de la lutte des habitants.
Quelles solutions écologiques sont appliquées à Langouët ?
Idée verte – ville écologique, zéro déchet, bio 2
Parmi les initiatives mises en place ces dernières années on retrouve :
- une cantine 100 % bio et locale depuis 2004,
- des logements sociaux passifs (sans système de chauffage actif, ou très peu),
- un hameau de « maisons-potager »,
- un jardin de formation en permaculture,
- un café participatif,
- une centrale solaire,
- panneaux photovoltaïques,
- une pépinière d’activités centrée sur l’économie sociale et solidaire,
- une voiture électrique partagée…
Langouët et l’alimentation bio
Depuis de nombreuses années, beaucoup de parents souhaitent voir se développer le bio dans les cantines scolaires en France. Bien que le gouvernement ait promis une journée d’alimentation bio par semaine, cela semble pourtant insuffisant.
« De la maternelle au lycée, deux enfants sur trois en moyenne déjeunent à la cantine au moins une fois par semaine, soit un total de plus de 7 millions de demi-pensionnaire », selon S. Franrenet auteur de l’ouvrage « Le livre noir des cantines scolaires »,
Les enfants y sont souvent nourris de façon déséquilibrée, trop sucrée ou avec des aliments transformés, peu appétissants.
C’est pourquoi proposer une alimentation issue de l’agriculture biologique est devenu l’un des principaux combats de cette commune. Pour le maire de la ville, Daniel Cueff :
« On a eu envie que les enfants mangent mieux le midi. Et pour nous ça passait obligatoirement par une alimentation bio et locale mais sans que cela coûte forcément plus cher aux parents. »
Bienvenue à Langouët !
Le village compte 5 agriculteurs :
- 3 agriculteurs conventionnels
- et 2 agriculteurs bio.
Le samedi 18 Juin 2019, le maire a d’ailleurs pris un arrêté d’interdiction des pesticides : annulé par la Justice, mais le maire a décidé de faire appel de cette décision.
L’arrêté stipule que l’utilisation de produits phytopharmaceutiques est interdite sur le territoire de la commune à une distance inférieure à 150 mètres de toute habitation ou bâtiment professionnel.
Langouët victime de son succès
La commune de Langouët s’est engagée dans la construction de logements sociaux durables. Entre 2005 et 2011, Langouët a édifié deux hameaux de maisons en bois peu énergivores et dotés de panneaux solaires. Le dernier projet en date : la construction d’un nouvel hameau de maisons « triple zéro » (zéro énergie, zéro carbone et zéro déchet).
La ville continue de fourmiller de projets. Résultat, le maire croule sous les demandes de logements. « Un habitant de Floride veut revenir en France et nous a demandé si des maisons étaient disponibles ! »
Conclusion
Langouët est bien plus qu’une simple commune rurale, elle est un symbole fort de la transition écologique. Ce village breton, pionnier, a su démontrer qu’avec une vision claire, de la persévérance, et l’implication active de ses habitants, il est possible de créer un mode de vie durable, respectueux de l’environnement et viable sur le long terme. Les projets écologiques, sociaux et solidaires mis en place à Langouët montrent que l’autonomie énergétique et alimentaire n’est pas un rêve lointain, mais une réalité accessible à toute collectivité qui le souhaite. Ce modèle unique continue d’inspirer non seulement la France, mais aussi le reste du monde, prouvant qu’il est possible de vivre mieux tout en respectant notre planète.
FAQ sur Langouët, commune bretonne écologique et participative
1. Qu’est-ce qui rend Langouët unique ?
Langouët se distingue par ses nombreuses initiatives écologiques, comme des logements passifs, une cantine 100 % bio, et une centrale solaire. L’engagement des habitants et du maire Daniel Cueff en fait un modèle de transition durable.
2. Quels sont les projets écologiques majeurs ?
Parmi les projets phares, on trouve des logements « triple zéro », un café participatif, une voiture électrique partagée, et des maisons-potager. Ces initiatives visent à réduire l’empreinte écologique tout en soutenant l’économie locale.
3. Pourquoi l’alimentation bio est-elle cruciale ?
Depuis 2004, la cantine de Langouët propose une alimentation 100 % bio et locale, offrant aux enfants des repas sains sans surcoût pour les parents, tout en soutenant les producteurs locaux.
4. Quelles sont les mesures contre les pesticides ?
En 2019, le maire a tenté d’interdire l’usage des pesticides à moins de 150 mètres des habitations. Bien que cet arrêté ait été annulé, Langouët reste déterminé à protéger la santé des habitants.
5. Pourquoi autant de demandes d’installation ?
Langouët reçoit environ 300 demandes par an grâce à son mode de vie écologique, attirant des familles de toute la France et même de l’étranger.
6. Comment Langouët inspire-t-elle d’autres communes ?
Son modèle de transition, basé sur la participation citoyenne et des projets innovants, montre qu’un avenir plus durable est possible, inspirant d’autres communes.
7. Quel est le rôle des agriculteurs ?
Langouët compte cinq agriculteurs, dont deux pratiquent le bio. Leur contribution permet à la commune de tendre vers l’indépendance alimentaire.
