Sommaire
1. Qu’est-ce que la journée sans sac plastique ?
Née en 2010, à l’initiative de l’organisme Bag Free World, cette journée a pour but de sensibiliser à l’impact négatif du sac plastique sur l’environnement. Elle a lieu chaque année à la même date : le 3 juillet.
Les conséquences du plastique sur l’environnement sont importantes et graves. Nous avons notamment en mémoire les images de ces plages asiatiques jonchées de sacs multicolores, ainsi que celles de ces animaux piégés par ces mêmes déchets.
En France, cette prise de conscience est ancienne ! En 1996, Leclerc supprimait ces sacs plastiques gratuit à usage unique en caisse. Moquée ou pointée du doigt, l’enseigne avait vu juste ! Les sacs en plastique payants et réutilisables ont été par la suite repris dans tous les magasins.
20 ans après, la législation française s’est emparée du sujet. La loi n°2015-992 du 17 août 2015 sur la transition énergétique pour une croissance verte, a interdit, entre autres, les sacs plastiques à usage unique depuis le 1er juillet 2016. Les sacs réutilisables sont autorisés mais doivent être payants.
Depuis le 1er janvier 2022, cette interdiction concerne également la vente au détail de la plupart des fruits et légumes frais en dessous de 1,5kg.
2. Le plastique et ses problématiques
Chaque année, près de 10% des sacs plastiques utilisés dans le monde se retrouvent dans la nature.
N’étant pas biodégradables, les particules de plastiques se dispersent dans la nature, notamment les eaux marines et polluent durablement. Elles sont responsables de la mort de millions d’animaux (oiseaux, cétacés et tortues marines) et détruisent leur habitat.
L’objectif du gouvernement français, sous l’impulsion européenne, est de sortir du plastique jetable d’ici 2040, quelles sont les alternatives qui peuvent être choisies ?
3. Quelles sont les solutions de remplacement et leur impact environnemental ?
Dans les commerces, les sacs plastique ont été remplacés par des sacs en papier, biodégradables ou compostables et/ou par des sacs réutilisables.
- Les sacs en papiers
Le sac en papier n’est pas forcément la meilleure solution car même s’il est « recyclable », il nécessite de nombreuses ressources pour sa fabrication et son acheminement et, bien souvent, sa fragilité ne permet pas sa réutilisation. La quantité de déchets générés reste la même avec ce type de sac même s’ils sont moins polluants dans leur traitement de fin de vie.
- Les sacs biodégradables ou compostables ?
Les sacs dits « biodégradables » sont aussi constitués de pétrole. Des additifs y sont ajouté pour favoriser sa dégradation industrielle et ne se « biodégradent » pas, au sens écologique du terme. Ils sont tout aussi polluants et nocifs que les sacs plastiques.
Les sacs compostables, eux, ne sont pas forcément adaptés à nos composts domestiques mais sont plutôt étudiés pour être compostés de manière industrielle c’est-à-dire broyés, et placés au compostage à une température et un taux d’humidité contrôlés….
- Les sacs réutilisables
En coton ou en nylon, le sac réutilisable est une autre alternative. Son impact n’est pas neutre, mais il suffit de penser à le réutiliser pour absorber au fil du temps, le poids que sa fabrication et son transport ont nécessité en matières premières, ressources et énergie.
4. Les gestes quotidiens que l’on peut adopter
Même s’il n’existe pas réellement de solution avec un impact zéro, le geste de réutilisation est essentiel pour limiter notre utilisation de ressources et préserver l’environnement.
Ainsi, n’importe quel autre type de sacs peut être utilisés pour compenser le sac plastique comme le filet à provisions, un sac à dos, un tote bag maison, un chariot de courses, etc. Mais aussi des bocaux et autres contenants hermétiques…
5. Conclusion
En réduisant considérablement notre consommation de contenants à usages uniques, nous pouvons éviter la contamination au plastique des eaux et autres espaces sauvages, et préserver les espèces menacées par la pollution de leur habitat.
